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traduire n'est pas toujours trahir

Le générique de la version francophone sous-titrée de No country for old men, film réalisé par Ethan et Joel Coen, comprend un nom qui fait honneur au métier de traducteur : Henri Béhar.

Sur un bon millier de sous-titres, aucun ne comporte la moindre baisse de qualité dans la concision et la justesse. La fidélité à l'esprit des dialogues l'emporte partout sur le mimétisme irréfléchi.

Aucun faux ami n'encombre la lecture. Même "porch" est correctement traduit par "véranda" - contrairement à une négligence qui entache répétitivement la version française du western Impitoyable, de Clint Eastwood, dans lequel Gene Hackman construit sous nos yeux une veranda sans cesse qualifiée de porche. Cette forme de cécité n'a manifestement pas sa place dans les adaptations signées Henri Béhar. Nous lui exprimons notre gratitude amicale.

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