À propos " d'élections citoyennes " et d'un " Prix du Projet Citoyen ", la Mission linguistique francophone analysait en 2011 un travers consistant en l'usage inexact et abusif du mot citoyen . Un substantif transformé, même par les pouvoirs publics, en un adjectif redondant, devenu la caution de tout ce qui peut être entrepris dans la sphère civique [et non " citoyenne ", en vrai français], dans le domaine civil , ou en politique . Exactement un an plus tard, dans la catégorie des extensions de sens abusives , l' Académie française a repris notre flambeau sous forme d'un article de son blog Dire, ne pas dire , prestigieux petit frère du nôtre. L'article de l'Académie mérite d'être cité textuellement. "Il est fait aujourd’hui un fréquent mais curieux usage du nom citoyen, qui devient un adjectif bien-pensant associant, de manière assez vague, souci de la bonne marche de la société civile, respect de la loi e
la langue est vivante, veillons ensemble sur sa santé