Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mai, 2014

choisir entre dommage et dommageable

On entend souvent remplacer le simple " c'est dommage " par "c'est dommageable". Or, les deux significations ne se confondent pas. Du moins ne se confondaient-elles pas avant cette dérive. L’expression « c’est dommage » (dont la forme superlative donne "c'est bien dommage") est synonyme de " c’est regrettable, c’est fâcheux, c'est désolant, c’est malheureux, ce n’est pas de chance ». Voltaire, par exemple, se lamente en ces termes dans Candide : "C 'est bien dommage qu'elle soit devenue si laide ". Mais dire « c’est dommageable » implique explicitement le constat d'un authentique dommage, d'un préjudice, d'une perte de valeur. " C'est dommageable " n'exprime pas une simple déception mais un préjudice ouvrant éventuellement droit à réparations, selon les termes de l'article du Code civil, bien connu des juristes français : « tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un

mondial ou global ?

Le réchauffement climatique de notre planète s'appelle en anglais " global warming ", parce que l'adjectif global qualifie en anglais ce qui se rapporte au globe (terrestre). L'adjectif français global n'a pas ce sens. En français, les termes global , globalité et globalement se rapportent à un tout, mais qui n'est pas la terre entière. En français, ce qui concerne tout le globe terrestre est planétaire ou mondial . Employer " global " pour signifier mondial ou international est donc un anglicisme ; et plus précisément, une faute de traduction banalisée par d'inattentifs traducteurs professionnels et d'innombrables dilettantes de la traduction exerçant le métier de journaliste ou de rédacteur publicitaire. Il en va de même pour la globalisation (ou globalization ) du vocabulaire géopolitique, qui appartient exclusivement à la langue anglaise et s'appelle en français la mondialisation. POUR ACCÉDER À LA PAGE D'ACCUEIL