La critique du terme employabilité nous donne l'occasion de rappeler l'observation extrêmement judicieuse de la physicienne et lexicographe Colette Galeron : "L'anglais est une langue du mot, le français une langue de la phrase".
Pour jauger l'aptitude à l'emploi (alias "employability"), ce dont le français a besoin n'est pas forcément un néologisme pesamment construit à l'imitation de l'anglais, mais une idée exprimée avec humanité en joignant naturellement quelque mots simples, inusables et justes. Surtout lorsque l'alliance équilibrée de mots justes (aptitude à l'emploi - six syllabes) ne coûte pas une syllabe de plus que le façonnage d'un néologisme patibulaire (employabilité - six syllabes aussi).
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Pour jauger l'aptitude à l'emploi (alias "employability"), ce dont le français a besoin n'est pas forcément un néologisme pesamment construit à l'imitation de l'anglais, mais une idée exprimée avec humanité en joignant naturellement quelque mots simples, inusables et justes. Surtout lorsque l'alliance équilibrée de mots justes (aptitude à l'emploi - six syllabes) ne coûte pas une syllabe de plus que le façonnage d'un néologisme patibulaire (employabilité - six syllabes aussi).
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