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Affichage des articles du février, 2016

devoirs maison et devoirs sur table

Il y a 900 000 professeurs de français dans le monde. Hors de France, ces professeurs veillent jalousement sur la qualité du français qu'ils enseignent. En France aussi, bien entendu, mais avec moins de vaillance si l'on en juge par leur absence de protestation unanime et véhémente contre les "devoirs maison". On s'étonne et s'afflige qu'ils n'aient pas obtenu de leur ministère, de leur hiérarchie administrative ni de leurs collègues en délicatesse avec la langue française la disparition de ce monstre : le devoir maison. À qui n'en verrait ni la monstruosité ni la vanité, on doit rappeler qu'en français, avant cette déraison sémantique, un élève qui faisait ses devoirs les faisait par définition à la maison, pas en salle de classe ni en cours de récréation. Il était donc inutile - et ce l'est toujours - d'ajouter la périssologie "maison". De surcroît, il est affligeant de massacrer la syntaxe en accolant les substantifs